jeudi 22 août 2013

Lisez | Exode 20.12
Dieu nous commande d’honorer notre mère. Il ne s’agit pas d’une suggestion et personne n’en est exempté, pecontacter régulièrement.

Honorez vous votre mère

Lisez | Exode 20.12
Dieu nous commande d’honorer notre mère. Il ne s’agit pas d’une suggestion et personne n’en est exempté, peu importe le caractère ou l’efficacité de sa mère en tant que parent. Dieu a établi cette ligne de conduite en Israël parce que le respect au foyer était crucial à sa réussite en tant que nation. Ce principe reste valide. Dieu bénit notre foyer quand nous respectons notre mère par nos paroles, notre attitude et nos actions.
Aimez-la inconditionnellement. Nous devons aimer notre mère comme Dieu nous aime. Il ne nous a pas imposé ses attentes ou des conditions avant de nous aimer. Il a répandu son affection sur nous lorsque nous étions encore des pécheurs (Ro 5.8).
Pardonnez-lui avec compassion. Puisque les mères parfaites n’existent pas, il nous faudra parfois pardonner à la nôtre. Si votre maman vous semble dure ou peu aimante, soyez compatissant. Peut-être a-t-elle vécu, dans son enfance, des moments difficiles dont elle garde des cicatrices.
Souvenez-vous d’elle avec reconnaissance. Remerciez-la en ce jour de la fête des Mères pour tout ce qu’elle a fait pour vous pendant votre enfance, mais ne vous arrêtez pas là. Rien ne fait plus mal que de se sentir oublié. Réservez-lui du temps dans votre horaire. N’oubliez pas qu’elle s’est souvent sacrifiée pour vous.
Traitez-la avec bonté. Que votre mère sache que vous l’appréciez. Écoutez-la quand elle vous parle, répondez à ses besoins.
Votre mère se sent-elle aimée et honorée? Comment pourriez-vous la faire sourire? Notre vie frénétique d’adulte et nos nombreuses responsabilités nous éloignent facilement de notre mère. Prenez l’habitude de prier quotidiennement pour elle et de la contacter régulièrement.

samedi 27 juillet 2013

une lettre d' amour pour toi,de la part de ton père celleste

Mon enfant,

Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)
Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves. (Psaume 139.2)
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches.
Je connais parfaitement toutes tes voies. (Psaume 139.3)
Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-31)
Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)
Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)
Je te connaissais même avant que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)
Je t’ai choisi au moment de la création. (Ephésiens 1.11-12)
Tu n’étais pas une erreur. (Psaume 139.15)
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)
Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. (Actes 17.26)
J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)
Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)
C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)
Mon image a été déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)
C’est mon amour de Père que je répands sur toi. (1 Jean 3.1)
Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. (1 Jean 3.1)
Je t’offre plus que ton père terrestre ne pourrait jamais te donner. (Matthieu 7.11)
Car je suis le Père parfait. (Matthieu 5.48)
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)
Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)
Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d’espérance. (Jérémie 29.11)
Parce que je t’aime d’un amour éternel. (Jérémie 31.3)
Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)
Je me réjouis de tes louanges et de ton adoration. (Sophonie 3.17)
Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)
Tu fais parti du peuple que j’ai choisi. (Exode 19.5)
Je désire te donner mon pays et tout ce qui s’y trouve. (Jérémie 32.41)
Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses. (Jérémie 33.3)
Si tu me cherches de tout ton cœur tu me trouveras. (Deutéronome 4.29)
Trouve ta joie en moi et je te donnerai ce que ton cœur désire. (Psaume 37.4)
Car c’est moi qui t’ai donné ces désirs de me plaire. (Philippiens 2.13)
Je suis capable de faire plus pour toi que tu ne pourrais probablement l’imaginer. (Ephésiens 3.20)
Car je suis ta plus grande source d’encouragement. (2 Thessaloniciens 2.16-17)
Je suis aussi le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)
Comme un berger porte un agneau, je te porte sur mon cœur. (Esaïe 40.11)
J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)
Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)
Je suis ton père et je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)
Car mon amour pour toi se révèle en Jésus. (Jean 17.26)
Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)
Et il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)
Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Sa mort est l’expression suprême de mon amour pour toi. (1 Jean 4.10)
J’ai renoncé à tout ce que j’aime pour gagner ton amour. (Romains 8.32)
Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. (1 Jean 2.23)
Et rien ne te séparera de mon amour. (Romains 8.38-39)
Dans ma maison au ciel, il y a tant de joie pour un pécheur qui se change de vie. (Luc 15.7)
J’ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. (Ephésiens 3.14-15)
Ma question est : Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)
Je t’attends. (Luc 15.11-32)
Ton Père qui t’aime,
Dieu tout puissant

dimanche 21 juillet 2013

Maintenir le feu spirituel !



“ Ayez de l'empressement et non de la paresse.Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur ” (Romains 12:11).

Pourquoi le mot “zèle” est-il si souvent utilisé pour parler de nouveaux convertis ?
Il semble bien que la ferveur spirituelle de bien des croyants diminue avec le temps.
Des chercheurs ont constaté que dans les églises américaines, l'essentiel de l'évangélisation personnelle est faite par moins de dix pour cent des chrétiens, et que la plupart de ces dix pour cent étaient chrétiens depuis moins d'un an.
On entend souvent dire : “ Il est zélé : c'est un jeune chrétien ! ”.
Et si l'on entendait parler de “ vieux chrétiens zélés ” ?


Mes deux grands-pères étaient des chrétiens âgés et zélés. Un feu avait été allumé dans leur cœur par la grâce de Dieu en Jésus, et le Saint-Esprit l'a toujours renouvelé.
Papy VanDover était barman et ivrogne; de plus, il servait aux tables de jeu.
Ma grand-mère avait reçu Christ dans des réunions où prêchait le pasteur Emmett des Assemblées de Dieu. Peu de temps après, le pasteur vint voir mon grand-père, et lui demanda de sortir ; il lui lança le défi de donner sa vie à Christ et de devenir un mari et un père chrétien authentique.
Cette même semaine, mon grand-père renonça à son ancienne vie.
Jusqu'à ce que le Seigneur le reprenne à l'âge de 82 ans, il n'a jamais perdu sa joie ni son émerveillement d'être sauvé. Nous sortions souvent manger ensemble les dernières années de sa vie. S'il avait 30 secondes, cela lui suffisait pour dire à la serveuse comment Dieu avait sauvé l'ivrogne de barman qu'il était 40 ans plus tôt.

L'apôtre Paul a dit: “Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur ”.
Le mot grec traduit par “ferveur” contient une notion de température. Il signifie “bouillir” quand il est utilisé en référence à des liquides, et “rayonnant” quand il est employé en relation avec des solides.
Paul vivait cette exhortation qu'il adresse aux chrétiens de Rome. Après sa rencontre avec le Seigneur sur le chemin de Damas, il ne fut plus jamais le même. Le feu qui brûlait dans son âme n'a jamais faibli. Si telle n'est pas la norme pour beaucoup de chrétiens, cela n'en est pas moins la volonté de Dieu.
Le Nouveau Testament montre clairement que la vie spirituelle de l'Église fut conçue par Dieu pour manifester constamment la flamme de sa présence par son peuple.
Un bon vieux cantique de ma jeunesse disait : “Réveille-nous ; remplis nos cœurs de ton amour, que chacun soit embrasé du feu d'en-haut ! ”

Nous n'avons pas trop de problème à recevoir son feu ; la difficulté est plutôt de l'entretenir.

Paul rappela à Timothée de ranimer la flamme du don de Dieu qui était en lui (2 Timothée 1:6).
La deuxième épître de Paul aux Corinthiens est un livre très personnel.
Le passage peut-être le plus révélateur des motivations profondes de son cœur se trouve dans 2 Corinthiens 5:1-15. Dans ce passage, deux facteurs sont au cœur de la vie fervente et zélée de l'apôtre:
(1) son regard fixé sur ce qui est éternel plutôt que ce qui est passager,
(2) son attachement personnel à Jésus-Christ.

Dans les premiers versets de ce chapitre, il se réjouit de la réalité de notre demeure éternelle dans le ciel. Pour Paul, notre corps terrestre ne mérite même pas d'être appelé une maison, mais seulement une tente !
Parce qu'il était tant attaché à Christ, et que son regard se portait sur l'éternité, peu lui importait de vivre ou de mourir (v. 8-9).
Il exprime, dans des termes très beaux, ce que représente la mort pour le chrétien à la fin du verset 4: “Que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.”
La préférence de Paul d'être absent du corps pour être présent avec le Seigneur n'était pas une forme d'échappatoire pessimiste mais une foi positive centrée sur son Seigneur. Il préférait la mort à la vie parce que la mort signifie être avec le Seigneur.
C'est ainsi qu'il pouvait dire: “Pour moi, vivre, c'est Christ, et la mort m'est un gain ” (Philippiens 1:21).
Au verset 9 de notre texte des Corinthiens, Paul révèle son ambition suprême de plaire au Seigneur Jésus. “Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal ” (v.10).
Le tribunal de Christ est une réalité solennelle à considérer.
Paul ajoutera : “Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes ” (v.11).
Il veut plaire au Seigneur à la lumière de ce jugement à venir qui concerne tous ceux qui l'auront suivi.

Dans le même passage, Paul fait référence à la crainte du Seigneur, mais sa motivation était dans “ l'amour de Christ ”.
Le mot grec employé ici est traduit diversement par “presse ”, “contraint ”, “pousse ”.
Ce mot est employé pour parler de quelque chose qui prend carrément le contrôle. Dans les Évangiles, ce mot est employé pour parler de ceux qui sont tenus captifs par diverses maladies, comme la belle-mère de Pierre. Paul dit, en quelque sorte, que l'amour de Christ a pris le contrôle de sa vie. Son zèle ne résultait pas de sa propre volonté ou de ses sentiments, mais de l'amour de Christ.

Cet amour n'était pas pour Paul une simple question de sentiment.

Il explique au verset 14 comment cet amour le motive: “Car l'amour de Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts ; il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.”

Le mot grec traduit par “discerné ” signifie ici faire un choix éthique et intellectuel.
La ferveur de Paul n'était pas le produit de ses sentiments.
Le fondement de la ferveur de Paul était son attachement inconditionnel au Seigneur Jésus. Pour lui, les choses étaient simples. Notre vie doit être une réponse au sacrifice de notre Seigneur. Il le dit clairement dans ses paroles bien connues: “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ” (Romains 12:1).
Quand Paul exhorte Timothée à “ranimer la flamme”, c'est-à-dire le don de Dieu en lui, il souligne ainsi le fait que la flamme de son esprit était affaiblie, mais qu'il pouvait et devait faire quelque chose.

Comment ranimer notre flamme ?

Comme l'apôtre Paul, nous devons recentrer notre attention sur l'éternité et sur Jésus. Ce qui ravive la flamme de notre passion spirituelle, c'est la réalisation personnelle du sacrifice de notre Seigneur en notre faveur et de sa grâce envers nous.
Un couplet d'un cantique dit ceci: “Puisse ta grâce communiquer ta force à mon cœur affaibli ; toi qui es mort pour moi, que mon amour envers toi sois pur, brûlant pour toi ! ”

Comme nous l'avons déjà observé, notre problème n'est pas tant d'obtenir le feu que de retenir le feu.
Comment maintenir ce feu spirituel ? En entretenant la flamme.

Quand j'étais scout, j'ai appris que pour maintenir un feu allumé, il faut trois choses :
 (1) des réserves constantes de bois;
 (2) de l'air qui circule librement;
 (3) évacuer les cendres.
Cela est tout aussi vrai spirituellement.

Pour maintenir le zèle de notre amour pour le Seigneur, il nous faut également trois choses :
 (1) des réserves constantes de bois, c'est-à-dire la Parole de Dieu;
 (2) le courant de l'Esprit soufflant sur notre vie;
 (3) la purification constante du péché et de notre esprit d'indépendance.

Paul redoutait que la passion pour Christ que suscite l'Esprit ne diminue dans le cœur des croyants de Corinthe : “Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s'écartent de la simplicité et de la pureté à l'égard de Christ ” (2 Corinthiens 11:3).

Ceux qui servent le Seigneur dans le ministère et aspirent à connaître un réveil dans l'église doivent d'abord rechercher Dieu de façon personnelle. Je n'oublierai jamais cette parole puissante prononcée par Charles Hackett, directeur de la division de la Mission Intérieure lors de notre conférence de Portland : “Le réveil viendra quand chacun de nous assumera la responsabilité personnelle de sa propre condition spirituelle.”
Nous avons besoin de chanter tout à nouveau et avec conviction :

“Ô Saint-Esprit, tout réveil vient de toi : souffle en mon cœur, et fais ton œuvre en moi ! ”

Mon grand-père vécut une vie riche et bien remplie comme prédicateur pentecôtiste. Il se retira assez tôt du ministère pastoral pour s'occuper de ma grand-mère qui se mourrait lentement d'un cancer. Même après s'être retiré, il était toujours zélé, sondant tous les jours les Écritures et vivant dans la prière. Il n'a jamais cessé de croître spirituellement.
Sur son lit de mort, à l'âge de 89 ans, quand il nous quitta pour rejoindre le Seigneur, ses derniers mots furent une prière en langues et un chant : “Oh comme j'aime Jésus, car il m'a aimé le premier !” Jésus était là encore celui dont l'amour contrôlait la vie.
Comme Paul nous devons garder nos yeux sur Jésus et sur l'éternité. La simplicité et la pureté de notre attachement à Christ nous rendra capables d'obéir à l'exhortation de Paul : “Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. ”

Randy Hurst

Article tiré du magazine Ressources Spirituelles n°1
Copyright 2010 Utilisé avec la permission

Fruit de l'Esprit, dons de l'Esprit et ministères



Fruit de l'Esprit, dons de l'Esprit et ministères
I Le Fruit de l'Esprit

Galates 5/22 : Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.
Dans d'autres traductions on trouve aussi : la charité, la longanimité, la serviabilité, la bienveillance, la confiance dans les autres, la maîtrise de soi…


Mais : Le fruit de l'Esprit est en opposition directe aux œuvres de la chair citées précédemment aux versets 19 à 21.

Il est à noter que « les fruits », comme nous avons tendance à le retenir, est une mauvaise interprétation, c'est en réalité : LE FRUIT, c'est à dire que nous ne sommes pas appelés à manifester l'un ou l'autre des fruits, suivant nos possibilités, notre caractère…, mais l'ensemble, ce qui, à l'évidence, n'est possible que par l'Esprit du Seigneur. ( Zacharie 4/6 ).

- Différence entre le fruit et les dons :

L'homme spirituel  est donc celui qui est conduit et qui vit dans l'Esprit, et il se reconnaît au fruit qu'il porte. Alors que posséder en abondance les dons du Saint-Esprit n'est pas forcément la preuve d'une existence vécue dans l'Esprit, et encore moins une marque de sainteté exceptionnelle. On peut dire que le fruit traduit l'action efficace de l'Esprit dans nos vies, mais que Dieu donne les charismes, quand, comme et à qui il veut, et qu'il nous faut reconnaître que souvent cela nous dépasse.


II Les Dons de l'Esprit :

- Etude des mots grecs :

Charisma : œuvre ou don de la grâce. Il est employé 17 fois dans le Nouveau Testament, 16 fois par Paul : Romains 12/6 ; 1 Corinthiens 7/7 ; 1 Corinthiens 12/4-8 … et une fois par Pierre : 1 Pierre 4/10.

Définition : Les charismes sont les multiples moyens par lesquels la miséricorde de Dieu se manifeste dans la vie personnelle des chrétiens, notamment en faisant d'eux des instruments efficaces de sa grâce pour les autres membres du corps de Christ. (Charismes et Renouveau Charismatique / F.A. Sullivan ; Pneumathèque ; 1988)

Pneumatika : Dons d'inspiration : prophétie, langues : 1 Corinthiens 12/1.

Diakonia : services :1 Corinthiens 12/5

Energemata : opérations : 1 Corinthiens 12/6.


- Les textes : 1 Corinthiens 12 et 14 ; Ephésiens 4/4-16 ; Romains 12/3-8.


- « Les » listes des dons et des ministères :


1) 1 Corinthiens 12/4-10 : Parole de sagesse, parole de connaissance, foi, dons des guérisons, don d'opérer des miracles, prophétie, discernement des esprits, diversité des langues, interprétation des langues.

2) 1 Corinthiens 14 : Prophétie, parler en langues.

3) Romains 12/6-8 : Prophétie, ministère, enseignement, exhortation, libéralité, présidence, miséricorde.

4) Ephésiens 4/4-12 : Apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs.


- Différents types de dons :

Les différents mots employés par Paul nous suggèrent donc des nuances. Il faut aussi se rappeler que Paul écrit à des gens précis dans un contexte spécifique ; on ne peut donc pas retenir l'idée d'opposition entre les dons qu'il développe différemment suivant les destinataires de ses lettres.
Les Corinthiens par exemple, accordaient une emphase que Paul trouve exagérée, aux dons « d'inspiration », alors Paul tout en les « louant » de ces pratiques : 1 Corinthiens 1/7, resitue ces dons dans une perspective plus générale de la vie dans l'Esprit. Et lui-même met l'emphase sur l'amour, qui seul peut supprimer tous les comportements non spirituels.


- La base d'exercice des dons : L'AMOUR : 1 Corinthiens 13 et Romains 13.

Paul souligne clairement que sans l'amour comme base et motivation, les dons les plus extraordinaires ne valent rien. Il recommande particulièrement cela aux Corinthiens qui étaient des champions pour la pratique des dons, mais qui vivaient, même en église, dans la division, l'impudicité, et le manque de partage fraternel : 1 Corinthiens 11/21… Paul consacre un chapitre entier sur l'amour, entre deux chapitres sur les dons, pour bien signifier que cette vertu est centrale dans la vie du croyant : 1 Corinthiens 13 : v 2 : Quand j'aurais toute la connaissance et toute la foi…, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.


- Pourquoi les ministères ?

Ephésiens 4/12-13 : Pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du Corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.


- Pourquoi les dons ?


Romains 12/3-11 : Pour le service du Corps de Christ.

1 Corinthiens 12/7 : A chacun la manifestation de l'esprit est donnée pour l'utilité commune.
Paul nous dit très clairement que les dons, quels qu'ils soient, ne sont pas d'abord pour un usage personnel, mais pour l'usage collectif.

De plus, Dieu étant un Dieu d'ordre, les choses doivent se passer dans l'ordre. 1 Corinthiens 14 /23 et suivants, ce qui ne veut pas dire qu'il faut tout verrouiller, mais que le désordre maximum, comme c'était le cas à Corinthe, n'est pas en soi un témoignage de la vie de Dieu.


- Des caractéristiques de la pratique des dons :

Dans la consécration Romains 12/1, l'humilité : Romains 12/3, et dans la soumission les uns aux autres : Ephésiens 5/21.

Ne jamais oublier que c'est Dieu qui est à l'origine de dons spirituels : 1 Corinthiens 4/7 : Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?


- Différences entre ministère et don :


Les dons sont pour tous, Paul le souligne largement et il invite chacun à demander et à pratiquer tous les dons, en particulier la prophétie et le don des langues. Ces dons sont complémentaires, mais leur pratique en demeure individuelle, et Dieu peut, à tout moment, inviter tel ou tel, à exercer tel ou tel don, sans pour cela créer une habitude. Celui qui a, un jour, été amené à vivre un don particulier, devra discerner la volonté de Dieu : il ne sera peut-être pas appelé à le revivre, ou peut-être pas de façon habituelle …

Une mention particulière pour le don des langues, qui a soulevé de nombreuses questions : S'agit-il toujours de langues existantes ? Dans ce cas elles ne peuvent être édifiantes que si elles sont traduites, et Paul invite à y être attentifs. Ou bien d'une forme de langage de prière ? qui tout en édifiant chacun personnellement dans sa relation à Dieu, peut aussi s'exercer en corps et donner comme un avant-goût du ciel. Paul ne nous donne pas suffisamment de détails qui puissent permettre d'exclure l'une au profit de l'autre. Et même une étude des mots utilisés par Paul, n'est pas suffisante pour trancher. En tous cas lui-même affirme qu'il parle en langues plus que tous : 1 Corinthiens 12/18, mais tout en ne rejetant pas le parler ni le chant en langues, il invite à privilégier les paroles intelligibles : 1 Corinthiens 14/13-19 et 39.

Celui qui reçoit de Dieu un ministère, y est totalement impliqué. C'est son « job », mais dans une totale dépendance à Dieu, car la familiarité, l'orgueil, la jalousie, la peur… le menacent particulièrement. Il est, plus encore que tout autre chrétien, appelé à une consécration de plus en plus totale, à Dieu, toujours dans l'amour, l'humilité et la soumission.

En résumé : Les listes de 1 Corinthiens 12 et 14 concernent donc les dons de Dieu, et les listes de Romains 12 et Ephésiens 4, plus spécifiquement les ministères.


Vous pouvez lire aussi, de Donald GEE :

topchretien.jesus.net/topmessages/view/90/differences-entre-le-fruit-de-lesprit-et-les-dons-de-lesprit.html

Un homme ne voulait pas que sa pierre tombale, engravée du «R.E.P.» (Repose en paix) etre située sur le sol égyptien. (Genèse 50:22-26) La momie de Joseph était destinée à l'exportation. Joseph connaissait les promesses de Dieu et ce que réserve l'avenir. Il était déterminé à ne pas le manquer. Joseph, décédé à l'âge de 110 ans. Il ne voulait même pas mourir en Egypte. Il était l'homme "qui a vécu demain". " C'est par la foi que Joseph … a donné des ordres au sujet de ses ossements.» (Hébreux 11:22) Il ne voulait pas être couché paisiblement dans la tombe lorsque la mer Rouge et le Jourdain s'étaient ouverts. Lorsque ses os ont été menées à travers le désert, ils n'ont pas cliquetés dans la boîte; ils se sont réjouirent. Il y avait plus de vie dans ses os que dans les gens qui les portaient. Les yeux de la foi de Joseph ont vu la fidélité de Dieu qui tient Ses promesses. Cette promesse qu’Il avait faite à Abraham, Isaac et à Jacob longtemps aupar...Afficher la suite

L'ENFER EXISTE par MARY K.BAXTER Temoignage epoustouflant - Vidéo Dailymotion

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