samedi 27 juillet 2013

une lettre d' amour pour toi,de la part de ton père celleste

Mon enfant,

Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)
Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves. (Psaume 139.2)
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches.
Je connais parfaitement toutes tes voies. (Psaume 139.3)
Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-31)
Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)
Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)
Je te connaissais même avant que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)
Je t’ai choisi au moment de la création. (Ephésiens 1.11-12)
Tu n’étais pas une erreur. (Psaume 139.15)
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)
Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. (Actes 17.26)
J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)
Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)
C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)
Mon image a été déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)
C’est mon amour de Père que je répands sur toi. (1 Jean 3.1)
Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. (1 Jean 3.1)
Je t’offre plus que ton père terrestre ne pourrait jamais te donner. (Matthieu 7.11)
Car je suis le Père parfait. (Matthieu 5.48)
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)
Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)
Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d’espérance. (Jérémie 29.11)
Parce que je t’aime d’un amour éternel. (Jérémie 31.3)
Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)
Je me réjouis de tes louanges et de ton adoration. (Sophonie 3.17)
Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)
Tu fais parti du peuple que j’ai choisi. (Exode 19.5)
Je désire te donner mon pays et tout ce qui s’y trouve. (Jérémie 32.41)
Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses. (Jérémie 33.3)
Si tu me cherches de tout ton cœur tu me trouveras. (Deutéronome 4.29)
Trouve ta joie en moi et je te donnerai ce que ton cœur désire. (Psaume 37.4)
Car c’est moi qui t’ai donné ces désirs de me plaire. (Philippiens 2.13)
Je suis capable de faire plus pour toi que tu ne pourrais probablement l’imaginer. (Ephésiens 3.20)
Car je suis ta plus grande source d’encouragement. (2 Thessaloniciens 2.16-17)
Je suis aussi le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)
Comme un berger porte un agneau, je te porte sur mon cœur. (Esaïe 40.11)
J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)
Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)
Je suis ton père et je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)
Car mon amour pour toi se révèle en Jésus. (Jean 17.26)
Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)
Et il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)
Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Sa mort est l’expression suprême de mon amour pour toi. (1 Jean 4.10)
J’ai renoncé à tout ce que j’aime pour gagner ton amour. (Romains 8.32)
Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. (1 Jean 2.23)
Et rien ne te séparera de mon amour. (Romains 8.38-39)
Dans ma maison au ciel, il y a tant de joie pour un pécheur qui se change de vie. (Luc 15.7)
J’ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. (Ephésiens 3.14-15)
Ma question est : Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)
Je t’attends. (Luc 15.11-32)
Ton Père qui t’aime,
Dieu tout puissant

dimanche 21 juillet 2013

Maintenir le feu spirituel !



“ Ayez de l'empressement et non de la paresse.Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur ” (Romains 12:11).

Pourquoi le mot “zèle” est-il si souvent utilisé pour parler de nouveaux convertis ?
Il semble bien que la ferveur spirituelle de bien des croyants diminue avec le temps.
Des chercheurs ont constaté que dans les églises américaines, l'essentiel de l'évangélisation personnelle est faite par moins de dix pour cent des chrétiens, et que la plupart de ces dix pour cent étaient chrétiens depuis moins d'un an.
On entend souvent dire : “ Il est zélé : c'est un jeune chrétien ! ”.
Et si l'on entendait parler de “ vieux chrétiens zélés ” ?


Mes deux grands-pères étaient des chrétiens âgés et zélés. Un feu avait été allumé dans leur cœur par la grâce de Dieu en Jésus, et le Saint-Esprit l'a toujours renouvelé.
Papy VanDover était barman et ivrogne; de plus, il servait aux tables de jeu.
Ma grand-mère avait reçu Christ dans des réunions où prêchait le pasteur Emmett des Assemblées de Dieu. Peu de temps après, le pasteur vint voir mon grand-père, et lui demanda de sortir ; il lui lança le défi de donner sa vie à Christ et de devenir un mari et un père chrétien authentique.
Cette même semaine, mon grand-père renonça à son ancienne vie.
Jusqu'à ce que le Seigneur le reprenne à l'âge de 82 ans, il n'a jamais perdu sa joie ni son émerveillement d'être sauvé. Nous sortions souvent manger ensemble les dernières années de sa vie. S'il avait 30 secondes, cela lui suffisait pour dire à la serveuse comment Dieu avait sauvé l'ivrogne de barman qu'il était 40 ans plus tôt.

L'apôtre Paul a dit: “Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur ”.
Le mot grec traduit par “ferveur” contient une notion de température. Il signifie “bouillir” quand il est utilisé en référence à des liquides, et “rayonnant” quand il est employé en relation avec des solides.
Paul vivait cette exhortation qu'il adresse aux chrétiens de Rome. Après sa rencontre avec le Seigneur sur le chemin de Damas, il ne fut plus jamais le même. Le feu qui brûlait dans son âme n'a jamais faibli. Si telle n'est pas la norme pour beaucoup de chrétiens, cela n'en est pas moins la volonté de Dieu.
Le Nouveau Testament montre clairement que la vie spirituelle de l'Église fut conçue par Dieu pour manifester constamment la flamme de sa présence par son peuple.
Un bon vieux cantique de ma jeunesse disait : “Réveille-nous ; remplis nos cœurs de ton amour, que chacun soit embrasé du feu d'en-haut ! ”

Nous n'avons pas trop de problème à recevoir son feu ; la difficulté est plutôt de l'entretenir.

Paul rappela à Timothée de ranimer la flamme du don de Dieu qui était en lui (2 Timothée 1:6).
La deuxième épître de Paul aux Corinthiens est un livre très personnel.
Le passage peut-être le plus révélateur des motivations profondes de son cœur se trouve dans 2 Corinthiens 5:1-15. Dans ce passage, deux facteurs sont au cœur de la vie fervente et zélée de l'apôtre:
(1) son regard fixé sur ce qui est éternel plutôt que ce qui est passager,
(2) son attachement personnel à Jésus-Christ.

Dans les premiers versets de ce chapitre, il se réjouit de la réalité de notre demeure éternelle dans le ciel. Pour Paul, notre corps terrestre ne mérite même pas d'être appelé une maison, mais seulement une tente !
Parce qu'il était tant attaché à Christ, et que son regard se portait sur l'éternité, peu lui importait de vivre ou de mourir (v. 8-9).
Il exprime, dans des termes très beaux, ce que représente la mort pour le chrétien à la fin du verset 4: “Que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.”
La préférence de Paul d'être absent du corps pour être présent avec le Seigneur n'était pas une forme d'échappatoire pessimiste mais une foi positive centrée sur son Seigneur. Il préférait la mort à la vie parce que la mort signifie être avec le Seigneur.
C'est ainsi qu'il pouvait dire: “Pour moi, vivre, c'est Christ, et la mort m'est un gain ” (Philippiens 1:21).
Au verset 9 de notre texte des Corinthiens, Paul révèle son ambition suprême de plaire au Seigneur Jésus. “Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal ” (v.10).
Le tribunal de Christ est une réalité solennelle à considérer.
Paul ajoutera : “Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes ” (v.11).
Il veut plaire au Seigneur à la lumière de ce jugement à venir qui concerne tous ceux qui l'auront suivi.

Dans le même passage, Paul fait référence à la crainte du Seigneur, mais sa motivation était dans “ l'amour de Christ ”.
Le mot grec employé ici est traduit diversement par “presse ”, “contraint ”, “pousse ”.
Ce mot est employé pour parler de quelque chose qui prend carrément le contrôle. Dans les Évangiles, ce mot est employé pour parler de ceux qui sont tenus captifs par diverses maladies, comme la belle-mère de Pierre. Paul dit, en quelque sorte, que l'amour de Christ a pris le contrôle de sa vie. Son zèle ne résultait pas de sa propre volonté ou de ses sentiments, mais de l'amour de Christ.

Cet amour n'était pas pour Paul une simple question de sentiment.

Il explique au verset 14 comment cet amour le motive: “Car l'amour de Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts ; il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.”

Le mot grec traduit par “discerné ” signifie ici faire un choix éthique et intellectuel.
La ferveur de Paul n'était pas le produit de ses sentiments.
Le fondement de la ferveur de Paul était son attachement inconditionnel au Seigneur Jésus. Pour lui, les choses étaient simples. Notre vie doit être une réponse au sacrifice de notre Seigneur. Il le dit clairement dans ses paroles bien connues: “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ” (Romains 12:1).
Quand Paul exhorte Timothée à “ranimer la flamme”, c'est-à-dire le don de Dieu en lui, il souligne ainsi le fait que la flamme de son esprit était affaiblie, mais qu'il pouvait et devait faire quelque chose.

Comment ranimer notre flamme ?

Comme l'apôtre Paul, nous devons recentrer notre attention sur l'éternité et sur Jésus. Ce qui ravive la flamme de notre passion spirituelle, c'est la réalisation personnelle du sacrifice de notre Seigneur en notre faveur et de sa grâce envers nous.
Un couplet d'un cantique dit ceci: “Puisse ta grâce communiquer ta force à mon cœur affaibli ; toi qui es mort pour moi, que mon amour envers toi sois pur, brûlant pour toi ! ”

Comme nous l'avons déjà observé, notre problème n'est pas tant d'obtenir le feu que de retenir le feu.
Comment maintenir ce feu spirituel ? En entretenant la flamme.

Quand j'étais scout, j'ai appris que pour maintenir un feu allumé, il faut trois choses :
 (1) des réserves constantes de bois;
 (2) de l'air qui circule librement;
 (3) évacuer les cendres.
Cela est tout aussi vrai spirituellement.

Pour maintenir le zèle de notre amour pour le Seigneur, il nous faut également trois choses :
 (1) des réserves constantes de bois, c'est-à-dire la Parole de Dieu;
 (2) le courant de l'Esprit soufflant sur notre vie;
 (3) la purification constante du péché et de notre esprit d'indépendance.

Paul redoutait que la passion pour Christ que suscite l'Esprit ne diminue dans le cœur des croyants de Corinthe : “Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s'écartent de la simplicité et de la pureté à l'égard de Christ ” (2 Corinthiens 11:3).

Ceux qui servent le Seigneur dans le ministère et aspirent à connaître un réveil dans l'église doivent d'abord rechercher Dieu de façon personnelle. Je n'oublierai jamais cette parole puissante prononcée par Charles Hackett, directeur de la division de la Mission Intérieure lors de notre conférence de Portland : “Le réveil viendra quand chacun de nous assumera la responsabilité personnelle de sa propre condition spirituelle.”
Nous avons besoin de chanter tout à nouveau et avec conviction :

“Ô Saint-Esprit, tout réveil vient de toi : souffle en mon cœur, et fais ton œuvre en moi ! ”

Mon grand-père vécut une vie riche et bien remplie comme prédicateur pentecôtiste. Il se retira assez tôt du ministère pastoral pour s'occuper de ma grand-mère qui se mourrait lentement d'un cancer. Même après s'être retiré, il était toujours zélé, sondant tous les jours les Écritures et vivant dans la prière. Il n'a jamais cessé de croître spirituellement.
Sur son lit de mort, à l'âge de 89 ans, quand il nous quitta pour rejoindre le Seigneur, ses derniers mots furent une prière en langues et un chant : “Oh comme j'aime Jésus, car il m'a aimé le premier !” Jésus était là encore celui dont l'amour contrôlait la vie.
Comme Paul nous devons garder nos yeux sur Jésus et sur l'éternité. La simplicité et la pureté de notre attachement à Christ nous rendra capables d'obéir à l'exhortation de Paul : “Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. ”

Randy Hurst

Article tiré du magazine Ressources Spirituelles n°1
Copyright 2010 Utilisé avec la permission

Fruit de l'Esprit, dons de l'Esprit et ministères



Fruit de l'Esprit, dons de l'Esprit et ministères
I Le Fruit de l'Esprit

Galates 5/22 : Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.
Dans d'autres traductions on trouve aussi : la charité, la longanimité, la serviabilité, la bienveillance, la confiance dans les autres, la maîtrise de soi…


Mais : Le fruit de l'Esprit est en opposition directe aux œuvres de la chair citées précédemment aux versets 19 à 21.

Il est à noter que « les fruits », comme nous avons tendance à le retenir, est une mauvaise interprétation, c'est en réalité : LE FRUIT, c'est à dire que nous ne sommes pas appelés à manifester l'un ou l'autre des fruits, suivant nos possibilités, notre caractère…, mais l'ensemble, ce qui, à l'évidence, n'est possible que par l'Esprit du Seigneur. ( Zacharie 4/6 ).

- Différence entre le fruit et les dons :

L'homme spirituel  est donc celui qui est conduit et qui vit dans l'Esprit, et il se reconnaît au fruit qu'il porte. Alors que posséder en abondance les dons du Saint-Esprit n'est pas forcément la preuve d'une existence vécue dans l'Esprit, et encore moins une marque de sainteté exceptionnelle. On peut dire que le fruit traduit l'action efficace de l'Esprit dans nos vies, mais que Dieu donne les charismes, quand, comme et à qui il veut, et qu'il nous faut reconnaître que souvent cela nous dépasse.


II Les Dons de l'Esprit :

- Etude des mots grecs :

Charisma : œuvre ou don de la grâce. Il est employé 17 fois dans le Nouveau Testament, 16 fois par Paul : Romains 12/6 ; 1 Corinthiens 7/7 ; 1 Corinthiens 12/4-8 … et une fois par Pierre : 1 Pierre 4/10.

Définition : Les charismes sont les multiples moyens par lesquels la miséricorde de Dieu se manifeste dans la vie personnelle des chrétiens, notamment en faisant d'eux des instruments efficaces de sa grâce pour les autres membres du corps de Christ. (Charismes et Renouveau Charismatique / F.A. Sullivan ; Pneumathèque ; 1988)

Pneumatika : Dons d'inspiration : prophétie, langues : 1 Corinthiens 12/1.

Diakonia : services :1 Corinthiens 12/5

Energemata : opérations : 1 Corinthiens 12/6.


- Les textes : 1 Corinthiens 12 et 14 ; Ephésiens 4/4-16 ; Romains 12/3-8.


- « Les » listes des dons et des ministères :


1) 1 Corinthiens 12/4-10 : Parole de sagesse, parole de connaissance, foi, dons des guérisons, don d'opérer des miracles, prophétie, discernement des esprits, diversité des langues, interprétation des langues.

2) 1 Corinthiens 14 : Prophétie, parler en langues.

3) Romains 12/6-8 : Prophétie, ministère, enseignement, exhortation, libéralité, présidence, miséricorde.

4) Ephésiens 4/4-12 : Apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs.


- Différents types de dons :

Les différents mots employés par Paul nous suggèrent donc des nuances. Il faut aussi se rappeler que Paul écrit à des gens précis dans un contexte spécifique ; on ne peut donc pas retenir l'idée d'opposition entre les dons qu'il développe différemment suivant les destinataires de ses lettres.
Les Corinthiens par exemple, accordaient une emphase que Paul trouve exagérée, aux dons « d'inspiration », alors Paul tout en les « louant » de ces pratiques : 1 Corinthiens 1/7, resitue ces dons dans une perspective plus générale de la vie dans l'Esprit. Et lui-même met l'emphase sur l'amour, qui seul peut supprimer tous les comportements non spirituels.


- La base d'exercice des dons : L'AMOUR : 1 Corinthiens 13 et Romains 13.

Paul souligne clairement que sans l'amour comme base et motivation, les dons les plus extraordinaires ne valent rien. Il recommande particulièrement cela aux Corinthiens qui étaient des champions pour la pratique des dons, mais qui vivaient, même en église, dans la division, l'impudicité, et le manque de partage fraternel : 1 Corinthiens 11/21… Paul consacre un chapitre entier sur l'amour, entre deux chapitres sur les dons, pour bien signifier que cette vertu est centrale dans la vie du croyant : 1 Corinthiens 13 : v 2 : Quand j'aurais toute la connaissance et toute la foi…, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.


- Pourquoi les ministères ?

Ephésiens 4/12-13 : Pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du Corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.


- Pourquoi les dons ?


Romains 12/3-11 : Pour le service du Corps de Christ.

1 Corinthiens 12/7 : A chacun la manifestation de l'esprit est donnée pour l'utilité commune.
Paul nous dit très clairement que les dons, quels qu'ils soient, ne sont pas d'abord pour un usage personnel, mais pour l'usage collectif.

De plus, Dieu étant un Dieu d'ordre, les choses doivent se passer dans l'ordre. 1 Corinthiens 14 /23 et suivants, ce qui ne veut pas dire qu'il faut tout verrouiller, mais que le désordre maximum, comme c'était le cas à Corinthe, n'est pas en soi un témoignage de la vie de Dieu.


- Des caractéristiques de la pratique des dons :

Dans la consécration Romains 12/1, l'humilité : Romains 12/3, et dans la soumission les uns aux autres : Ephésiens 5/21.

Ne jamais oublier que c'est Dieu qui est à l'origine de dons spirituels : 1 Corinthiens 4/7 : Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?


- Différences entre ministère et don :


Les dons sont pour tous, Paul le souligne largement et il invite chacun à demander et à pratiquer tous les dons, en particulier la prophétie et le don des langues. Ces dons sont complémentaires, mais leur pratique en demeure individuelle, et Dieu peut, à tout moment, inviter tel ou tel, à exercer tel ou tel don, sans pour cela créer une habitude. Celui qui a, un jour, été amené à vivre un don particulier, devra discerner la volonté de Dieu : il ne sera peut-être pas appelé à le revivre, ou peut-être pas de façon habituelle …

Une mention particulière pour le don des langues, qui a soulevé de nombreuses questions : S'agit-il toujours de langues existantes ? Dans ce cas elles ne peuvent être édifiantes que si elles sont traduites, et Paul invite à y être attentifs. Ou bien d'une forme de langage de prière ? qui tout en édifiant chacun personnellement dans sa relation à Dieu, peut aussi s'exercer en corps et donner comme un avant-goût du ciel. Paul ne nous donne pas suffisamment de détails qui puissent permettre d'exclure l'une au profit de l'autre. Et même une étude des mots utilisés par Paul, n'est pas suffisante pour trancher. En tous cas lui-même affirme qu'il parle en langues plus que tous : 1 Corinthiens 12/18, mais tout en ne rejetant pas le parler ni le chant en langues, il invite à privilégier les paroles intelligibles : 1 Corinthiens 14/13-19 et 39.

Celui qui reçoit de Dieu un ministère, y est totalement impliqué. C'est son « job », mais dans une totale dépendance à Dieu, car la familiarité, l'orgueil, la jalousie, la peur… le menacent particulièrement. Il est, plus encore que tout autre chrétien, appelé à une consécration de plus en plus totale, à Dieu, toujours dans l'amour, l'humilité et la soumission.

En résumé : Les listes de 1 Corinthiens 12 et 14 concernent donc les dons de Dieu, et les listes de Romains 12 et Ephésiens 4, plus spécifiquement les ministères.


Vous pouvez lire aussi, de Donald GEE :

topchretien.jesus.net/topmessages/view/90/differences-entre-le-fruit-de-lesprit-et-les-dons-de-lesprit.html

Un homme ne voulait pas que sa pierre tombale, engravée du «R.E.P.» (Repose en paix) etre située sur le sol égyptien. (Genèse 50:22-26) La momie de Joseph était destinée à l'exportation. Joseph connaissait les promesses de Dieu et ce que réserve l'avenir. Il était déterminé à ne pas le manquer. Joseph, décédé à l'âge de 110 ans. Il ne voulait même pas mourir en Egypte. Il était l'homme "qui a vécu demain". " C'est par la foi que Joseph … a donné des ordres au sujet de ses ossements.» (Hébreux 11:22) Il ne voulait pas être couché paisiblement dans la tombe lorsque la mer Rouge et le Jourdain s'étaient ouverts. Lorsque ses os ont été menées à travers le désert, ils n'ont pas cliquetés dans la boîte; ils se sont réjouirent. Il y avait plus de vie dans ses os que dans les gens qui les portaient. Les yeux de la foi de Joseph ont vu la fidélité de Dieu qui tient Ses promesses. Cette promesse qu’Il avait faite à Abraham, Isaac et à Jacob longtemps aupar...Afficher la suite

L'ENFER EXISTE par MARY K.BAXTER Temoignage epoustouflant - Vidéo Dailymotion

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samedi 13 juillet 2013

L'idolâtrie dans l'Eglise


Dieu permet-Il que l'on fasse des représentations de Jésus, sous forme d'images ou de films ?
Richard Bennett et Randall Paquette
Source: http://www.bereanbeacon.org
                Partout, les prédicateurs et les membres des églises sont unanimes pour louer d'une même voix le film "La Passion du Christ" de Mel Gibson. De toute évidence, de nombreux chrétiens sont prêts à accepter des films mettant en scène "le Christ" (et même un film conforme à la tradition catholique). La question que nous devons poser est la suivante : Dieu permet-Il que l'on fasse des représentations de Jésus, sous forme d'images ou de films ?
Pas de réveil en-dehors du véritable Evangile et d'une juste colère contre les images
                Le compromis manifesté par l'accord "Evangéliques et Catholiques Ensemble" (ECT) signé en 1994, continue de répandre la confusion et la séduction. Beaucoup d'églises l'ayant cautionné, de nombreux groupes évangéliques en sont arrivés à croire qu'aucune différence essentielle ne sépare le catholicisme du christianisme biblique. "La Passion", ce film spectaculaire, entretient ce même mensonge. Dans le camp évangélique, les églises qui se veulent "sensibles aux âmes en recherche" ont tout loisir de faire le jeu de la chair sans se voir remettre en cause. Leurs bancs sont remplis de gens non régénérés, et dans la chaire, c'est le silence. La conviction de péché est absente, car l'Evangile n'est pas annoncé. On a prêché et recherché le réveil, on a prié pour l'obtenir, et il demeure lointain. Il est écrit dans Esaïe 26:18 : "Nous avons conçu, nous avons souffert, et quand nous enfantons, ce n'est que du vent : nous n'avons pas produit d'actes salutaires pour la terre, et les habitants du monde ne sont pas tombés !" Dans le sol d'un "autre Evangile", aucun réveil ne peut germer ! Dans le temple des images et des tableaux, il ne peut y avoir de renouvellement ! De Moïse à Osée, ceux qui ont cherché à rendre la vie à l'esprit de la nation, ceux qui avaient à cœur de revenir au culte véritable de Dieu ont condamné les images. Or le Nouveau Testament ne justifie pas ce qui était condamné dans l'Ancienne Alliance au sujet des images (1). Les grands réveils de l'histoire du christianisme ont prospéré là où l'Evangile véritable était prêché, et l'idolâtrie dénoncée. Ce fut le cas chez les Vaudois et les disciples de Pierre Waldo, les Lollards, les chrétiens de Bohême, et les Réformateurs. Au cours du Haut Moyen Age, des lumières comme Girolamo Savonarole, John Wycliffe, et Jean Huss se sont attaqués à la corruption idolâtre et ont prêché l'Evangile.
                Lors du grand réveil aux USA, des prédicateurs inspirés par George Whitefield, Jonathan Edwards et William Law ont cherché à glorifier Dieu par l'Evangile : pour eux, le culte véritable impliquait l'élimination des images. "Si Jesse Lee n'était pas venu au Massachusetts, un autre, portant en esprit le même fardeau que Paul à Athènes 'contemplant cette ville vouée aux idoles' aurait été poussé à parler, et aurait été suivi." (2) Après la publication par Jonathan Edwards du journal de David Brainerd, on a vu que "le réveil avait le plus grand impact quand Brainerd mettait l'accent sur la compassion du Sauveur, sur tout ce qu'offre l'Evangile, sur l'offre gratuite de la grâce divine. L'idolâtrie était abandonnée, les mariages étaient restaurés, et l'alcoolisme avait pratiquement disparu... Leurs communautés étaient remplies d'amour." (3) Nous ne devons pas négliger le témoignage qui se dégage d'un tel récit, si nous voulons recevoir la bénédiction d'En Haut à laquelle nous aspirons ; en effet "quel accord y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ?" 2 Corinthiens 6:16
La Personne divine de Christ ne s'est révélée que dans un corps humain Unique
                Les chrétiens tiennent le raisonnement suivant : puisque Dieu S'est fait homme dans la Personne de Christ, une représentation de Jésus n'est que l'image d'une image. Selon ce raisonnement, l'Incarnation justifie ou même autorise la représentation de Jésus sous la forme d'un homme. On dit en outre qu'aucun portrait ne saurait révéler l'âme d'un homme, et que par conséquent on peut représenter le corps de Jésus-Christ en toute légitimité, indépendamment de Sa Divinité. Pauvres chrétiens dupés, qui ne veulent pas renoncer aux derniers vestiges de la pensée charnelle et qui rechignent à "amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ" !Au milieu de toute l'humanité, Christ demeure unique. Toute tentative de notre part de représenter ce caractère unique sous des traits humains revient à le détruire : Dieu seul pouvait accomplir cela par l'Incarnation. Les multiples représentations avec des visages divers, des couleurs diverses et des expressions diverses montrent bien que cela n'est pas possible. Un homme ordinaire possède une seule nature, et peut donc être légitimement représenté sans que cela constitue une offense envers son être, mais il n'en est pas ainsi avec Christ, qui a aussi une nature divine. Le dépeindre au moyen "d'images représentant l'homme corruptible", c'est transgresser la Loi et insulter la Divinité. Ceux qui sur la terre ont vu le Christ avaient sous les yeux "Dieu manifesté dans la chair". Quel artiste animiste ou quel photographe pourraient parvenir à cela par leurs efforts ? Qu'obtient-on alors ? N'est-ce pas une tentative de créer une image de Celui dont nous n'avons pas d'image ? Voilà l'essence même de l'idolâtrie : une fausse représentation de Dieu. Dans le silence de notre chambre, nous devrions prier avec un infini respect : "Qui est comme toi parmi les dieux, ô Eternel ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, redoutable et digne de louanges, opérant des miracles ?" Exode 15:11. Comme un tonnerre, la réponse retentit d'âge en âge : "Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi" Esaïe 46:9.
                La Personne de Christ se compose de deux natures inséparables : Sa nature humaine et Sa nature divine. Manifesté dans la chair, Il était réellement et véritablement Dieu (1 Timothée 3:16). Pourtant, sa chair était véritablement humaine. "Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d'une manière semblable y a participé..." Hébreux 2:14. Les portraits ou les films représentant Christ ne sont que les représentations d'un corps humain. Il est parfaitement impossible de montrer ainsi la Divinité de Christ. Seul Son corps qui est à présent au ciel pourrait faire cela, "car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité" Colossiens 2:9. La plénitude de la Divinité habite corporellement en Christ, réellement et non au sens figuré, car Il est à la fois Dieu et homme. Jamais cette "plénitude" ne pourra se trouver dans des types, des représentations, des images de Lui. Toute tentative de Le reproduire est pure supercherie. Attribuer à Jésus une forme corporelle, c'est commettre un mensonge grossier. Le fait que Jésus soit à la fois Dieu et homme est une doctrine importante et centrale dans la foi chrétienne. Ce que les Evangéliques ne comprennent pas, c'est qu'en représentant le Christ, ils se rendent parjures devant le Dieu Très-Saint, car tout portrait de Lui ne peut montrer qu'une humanité dépouillée de Sa divinité. "A quoi sert une image gravée... enseignant le mensonge, pour que l'artisan qui l'a façonnée se confie en elle au point de fabriquer des faux dieux muets ?" Habacuc 2:18. Seules les paroles de l'Ecriture présentent clairement la divinité de Christ.
                Dans Sa Personne et dans Sa nature humaine, le Christ Jésus est l'image véritable de Dieu. Quiconque L'a vu a vu le Père. Jean 1:14 ; 14:9. Si Jésus n'était rien d'autre qu'un homme, et même le meilleur des hommes, on pourrait fort bien Le représenter. Mais Christ n'est pas cela ! Il est l'image véritable de Dieu, "le rayonnement de sa gloire, et l'expression de son être" Hébreux 1:3. Cette image contient Son essence éternelle ; en tant que telle, elle est unique ; impossible de la reproduire ou de l'imiter. Ceux qui acceptent des images et des films représentant le Christ ne comprennent pas qu'ils ont réduit l'incarnation de Christ à sa seule humanité. De telles représentations passent à côté du caractère inimitable du Christ Jésus, seule et unique "image véritable" de Dieu. Il est en effet véritablement homme, mais l'humanité du Christ Jésus ne peut pas être séparée de Sa Divinité. Introduire cette séparation revient à perpétuer l'hérésie de Nestorius, qui enseignait que Jésus était deux "personnes", l'une humaine, et l'autre divine. (4)
                Dans le Nouveau Testament, cette unicité du Christ Jésus est associée au commandement de fuir l'idolâtrie en termes extrêmement vigoureux : "Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui le Dieu véritable et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen." 1 Jean 5:20-21. Cela ne fait aucun doute : Celui dont il est dit : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" et "Tout a été fait par elle, rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle", Celui qui a Lui-même déclaré "Le Père et moi, nous sommes un", Celui qui S'est vu adorer et appeler "Mon Seigneur et mon Dieu !", Celui-là est le vrai Dieu issu du vrai Dieu.
                Nous imaginons-nous que dans Son omniscience, Dieu n'avait pas prévu les portraits, les images, les tableaux, les caméras ? Serions-nous plus sages que Lui ? Dans le cœur de tout homme palpite un impérieux désir d'exprimer ses croyances religieuses sous des formes visibles. A cause de ce désir mauvais, le Seigneur Dieu a interdit l'idolâtrie et nous a mis en garde contre son influence corruptrice. Si des chrétiens ont été séduits dans ce domaine, nous désirons que leurs yeux s'ouvrent à la vérité de la Parole de Dieu et nous prions pour cela ; pour qu'ils comprennent qu'ils ont pris de la cendre pour nourriture et pour qu'ils s'écrient : "les idoles ont des paroles trompeuses, les devins ont de fausses visions, leurs rêves expriment des paroles vides, et ils consolent en vain" Zacharie 10:2.
Les représentations qui effacent la distinction entre Dieu et Sa création
                Toute image, tout film représentant le Christ est par définition limité et appartient au monde des choses crées. Quelles que soient les intentions de son créateur, cet objet-là ne peut pas s'élever au-dessus de sa propre nature. C'est pourquoi il efface la distinction entre Dieu et l'homme, il produit une confusion entre le Créateur et la création. L'Apôtre Paul révèle la cause de cette confusion : "Ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres." Romains 1:21. Cet égarement continue, nous dit l'Apôtre, parce que "se vantant d'être sages, ils sont devenus fous, et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l'homme corruptible..." Romains 1:22-23. Le problème est le suivant : "A qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle représentation dresserez-vous de lui ?" Esaïe 40:18.La réponse biblique est sans équivoque : "Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable, parfait." Romains 12:2.
                Toute tentative de faire un portrait du Christ fait de cet objet un médiateur entre Dieu et l'homme. Captif de cette perspective humaniste et limitée, le spectateur s'imagine qu'il connaît le Seigneur, au moins dans une certaine mesure. Tandis que cette image de Christ vient s'imprimer et vibrer dans ses pensées, ce spectateur a tout loisir de laisser vagabonder ses propres réflexions silencieuses, mais il reste lié par une impression qui n'a rien à voir avec Christ. Ainsi les pensées du spectateur restent conformes au monde présent, à cause de cette image inventée, et à cause de sa subjectivité personnelle. Quoique de telles représentations visuelles gratifient grandement les pulsions sensuelles, elles ne communiquent clairement à personne la vérité objective concernant le Seigneur.
                Notre connaissance de Jésus-Christ doit être formée à partir des vérités de l'Ecriture, et non à partir des impressions subjectives fournies par quelque interprétation artistique. Dans le cadre de l'image, l'artiste et le spectateur opèrent une fusion entre Dieu et la créature ; Créateur et créature sont réduits à une entité unique, ce qui est une forme d'idolâtrie manifeste. Cette image fausse pose les bases d'une conception panthéiste de Dieu. Il ne faut donc pas s'étonner de voir "les païens, en nombre croissant, donner du souci aux églises qui demandent un contrôle plus strict des spectacles télévisés à grand succès, comme 'Harry Potter', 'Buffy la tueuse de vampires', et 'Sabrina, la jeune sorcière'." (5) Ce que l'Ecriture commande, c'est de choisir les voies de Dieu afin de connaître Christ et de Le suivre selon Sa Parole ! Quand on Lui obéit, les pages de l'Ecriture, les paroles de la Loi, et la grâce de l'Evangile nous donnent de Le connaître en esprit et en vérité.
                Nous ne voyons pas Jésus-Christ au moyen de nos yeux physiques. C'est justement là le propre de la foi. L'objet incomparable de notre foi, c'est Jésus que nous ne voyons pas. Nos sens appréhendent les choses visibles ; la raison se trouve sur un plan plus élevé ; mais la foi s'élève encore plus haut, et nous garantit une abondance d'éléments que les sens et la raison n'auraient jamais pu découvrir. "Or la foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas." Hébreux 11:1. La foi se nourrit elle-même de la puissance et des promesses de Celui qui est invisible : "J'aurais défailli, si je n'avais pas cru que je verrais..." Psaume 27:13. Cela nous permet de comprendre la logique et la cohérence qui caractérisent l'interdiction divine de faire des images.
Images et films violent la Loi de Dieu et souillent la grâce de Dieu
                Les églises évangéliques montrent qu'elles ignorent le sens du Deuxième Commandement, qui interdit l'utilisation des images pour représenter Dieu. "Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit la faute des pères sur les fils jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu'à mille générations envers ceux qui m'aiment et gardent mes commandements." Exode 20:4-6.
                Ce commandement interdit la fabrication et l'utilisation d'images taillées. Essentiellement, il rappelle que Dieu est un Esprit qui ne doit pas être conçu ni représenté d'après l'image de l'homme ni d'une créature quelconque. En Deutéronome 4:12-16 se trouve un passage semblable : "L'Eternel vous a parlé du milieu du feu ; vous avez entendu le son des paroles, mais vous n'avez point vu de figure ; il n'y avait qu'une voix. Il vous exposa son alliance, qu'il vous ordonna d'exécuter, les dix paroles ; et il les écrivit sur deux tables de pierre. En ce temps-là, l'Eternel me commanda de vous enseigner des prescriptions et des ordonnances, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dans lequel vous entrez pour en prendre possession. Puisque vous n'avez vu aucune figure le jour où l'Eternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, prenez bien garde à vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne fassiez une statue, une représentation de quelque effigie sur le modèle d'un homme ou d'une femme..."
                Ce qui est interdit, c'est de représenter le Seigneur Lui-même. Aucune représentation de la Divinité n'a été donnée au peuple, et il ne fallait en faire aucune. Le Nouveau Testament ne montre aucun portrait du Christ Jésus : Ce Deuxième Commandement doit être intégralement respecté. Toute représentation, qu'elle soit du Père, du Fils, ou du Saint-Esprit constitue un péché, une insulte envers la majesté du Seigneur Dieu. Qu'en est-il de ceux qui cherchent à apaiser leur conscience en préférant les tableaux aux statues, comme s'il suffisait de supprimer une dimension sur trois pour rendre la chose agréable à Dieu ? Peut-être bien s'imaginent-ils s'être plus noblement conduits envers le Seigneur, puisque leur image n'est pas une "image taillée". Cela les réconforte de ne pas être sur la route romaine de l'idolâtrie, mais ils ne se rendent pas compte qu'ils suivent un chemin parallèle, la route grecque. (6) Dieu interdit toutes les représentations quelles qu'elles soient. C'est donc transgresser la loi divine que de faire une "représentation" ou une "image" quelconque de ce qui existe dans le ciel ou sur la terre, dans le but de décrire Dieu. De ceux qui enfreignent ce commandement, Dieu dit que ce sont "ceux qui le haïssent" Exode 20:5 ; de ceux qui gardent ce commandement, Il dit que ce sont "ceux qui l'aiment" Exode 20:6. Il promet aux transgresseurs de châtier leur iniquité, et Il promet de bénir ceux qui Lui obéissent. Selon la pensée de Dieu, l'idolâtrie est un adultère spirituel ; donc avec toute l'indignation d'un époux qui a été trahi, Il poursuit :"car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent." Exode 20:5
La leçon du veau d'or
                Les Israélites languissaient, pleins d'impatience et d'incrédulité, au pied du Mont Sinaï, attendant Moïse qui semblait ne jamais revenir. L'impatience s'est transformée en murmures, et les murmures en vociférations. Dieu, ils ne l'avaient jamais vu de leurs yeux ; et voici que Son oint, "ce Moïse,... disaient-ils, nous ne savons pas ce qu'il est devenu." Lui aussi semblait avoir disparu définitivement. Alors le peuple dit à Aaron : "Lève-toi... fais-nous des dieux." Leurs cœurs pleins d'aspirations sensuelles exigeaient des formes visibles pour exprimer leur religion. Mais il y a un prix à payer : on doit renoncer à ce qui est pur pour produire ce qui est grossier. Il leur a fallu se séparer de leur or et l'apporter à Aaron qui le prit, "le façonna avec le burin et en fit un veau en métal fondu. Puis ils dirent : Israël ! Les voici, tes dieux (Elohim) qui t'ont fait monter du pays d'Egypte. Lorsque Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui et s'écria : Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Eternel !" Les Israélites contemplèrent cette idole et l'appelèrent "Elohim... qui t'a fait monter du pays d'Egypte." Aaron cautionna cette appellation : donnant à l'image une place centrale, il décréta que le lendemain serait une fête en l'honneur de l'Eternel. Mais quel regard Dieu a-t-Il porté sur ces choses ? L'Ecriture nous le dit :"Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant du métal fondu. Ils changèrent leur Gloire en la figure d'un bœuf qui mange de l'herbe. Ils oublièrent Dieu, leur Sauveur" Psaume 106:19-21.
                L'apôtre Paul nous dit que l'idolâtrie consiste à remplacer "la Gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles." Romains 1:23. Ce qui était leur Gloire, ce qui est présent la gloire de l'Eglise, c'est en vérité la Gloire de Dieu Lui-même ; elle ne peut pas et ne doit pas être représentée sous la forme de l'image d'un homme ou d'une bête. Connaissant les penchants mauvais des hommes et leur acharnement à justifier leur impiété, surtout les impiétés commises au nom de la religion, Dieu déclara : "Car Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la Gloire de Dieu sur la face de Christ. 2 Corinthiens 4:6. Quelles que soient les discussions des théologiens au sujet de ce verset, une chose est claire : représenter physiquement la face de Christ revient à limiter et à souiller la Gloire de Dieu. Qu'on se serve "d'un homme", ou "d'un bœuf qui mange de l'herbe", toute tentative de reproduire cette gloire, en-dehors de ce que Dieu accomplit Lui-même, est un acte d'idolâtrie.
Survol historique de l'idolâtrie parmi les chrétiens
                Les Apôtres, dont les épîtres et les évangiles sont les oracles même de Dieu, étaient en mesure de dire : "Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nous mains ont touché, concernant la Parole de Vie..." 1 Jean 1:1. n'ont jamais fait de portrait physique de Christ. Au contraire, ils ont proclamé ce qu'Il avait dit et ce qu'Il avait fait. Ils mettent l'accent sur Sa mort et sur Sa résurrection, et expliquent le sens de ces événements, la nécessité pour chacun de croire ces choses afin d'être sauvé. L'Apôtre Paul déclare explicitement que nous ne connaissons plus Christ selon la chair. "Ainsi dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; même si nous avons connu Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus de cette manière." 2 Corinthiens 5:16. Pierre dit de Christ : "Vous l'aimez sans l'avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en Lui et vous tressaillez d'une allégresse indicible et glorieuse." Et les hommes et les femmes régénérés par le Saint-Esprit ont exulté en Christ sans Le voir, tout comme les Patriarches avaient exulté en l'Eternel sans L'avoir jamais vu ; jamais ils n'ont réclamé une description du Seigneur. Le silence du Nouveau Testament sur ce point manifeste une soumission fondamentale aux commandements de l'Ancien Testament. Toute autre source contemporaine qui prétend fournir une description de Christ est étrangère au canon.
                Au cours des deux premiers siècles de l'Eglise, jamais les chrétiens n'ont utilisé d'images pour représenter le Christ. Au cours de cette enfance de l'Eglise, les premiers chrétiens refusaient de s'incliner devant l'image de César ou devant un objet quelconque façonné par la main de l'homme. Ils n'avaient ni images, ni statues, ni tableaux ; ils comprenaient fort bien que le Dieu qu'ils adoraient n'aurait jamais accepté un affront pareil, car Lui seul est Dieu. Comment l'idolâtrie est-elle donc entrée dans l'Eglise ? Cela est dû au passage du temps, à l'indifférence, à l'ignorance et à la séduction. En l'an 313 de notre ère, quand l'Empereur romain Constantin a décrété que le christianisme serait la religion officielle de l'Empire, des païens ont tout à coup été déclarés chrétiens, en raison d'un édit impérial mais non d'une régénération personnelle. Eux qui ne connaissaient ni Dieu ni l'Evangile ont envahi l'Eglise, avec leurs idoles dans les bras, dans leurs maisons, dans leurs pensées, dans leurs cœurs. Cependant les vrais chrétiens se sont opposés au peintures et aux statues qui prétendaient représenter le Christ. La controverse fit rage d'un côté comme de l'autre pendant plusieurs siècles, provoquant de grands troubles. Au cœur de la bataille, le Pape Grégoire 1er dit "le Grand" présenta un argument apparemment innocent et parfaitement plausible en faveur des images. Ecrivant à Sérénus, l'Evêque de Marseille qui avait détruit les images dans son diocèse, il dit : "Tels les livres pour celui qui sait lire, telle est l'image pour les ignorants qui la contemplent ; une image permet même à l'illettré de voir l'exemple à suivre ; une image permet a celui qui ne connaît pas les lettres de lire. C'est pourquoi, pour les barbares surtout, l'image remplace le livre." (7) Un tel raisonnement charnel usurpe l'autorité de la Parole de Dieu. En vérité, si l'illettré ne peut pas lire, il n'en est pas moins capable d'entendre ; or "la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Christ", parce qu'il "a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient." Par la suite, en l'an 754 de notre ère, un grand concile des évêques déclara que ces images n'étaient pas bibliques, et donc qu'elles étaient inadmissibles dans l'Eglise. Vingt-trois ans plus tard, cependant, un autre concile d'évêques abrogea cette doctrine. Le second Concile de Nicée, en 787 de notre ère, demanda que l'on se servît d'images et de statues pour représenter le Christ. Cette idolâtrie inexcusable de l'Eglise catholique se perpétua au cours du Moyen Age. Quand vint la Réforme, et avec elle l'Evangile authentique, on condamna l'idolâtrie et tout son cortège de maux. Pour échapper à l'idolâtrie, beaucoup quittèrent l'Eglise catholique, et des églises fondées sur la Bible surgirent dans un grand nombre de pays. Lors de la Réforme, les pasteurs et le peuple comprirent que tout ce qui passe par l'image, au sujet de Dieu, est aussi futile que faux.
Mon peuple, tes dirigeants t'égarent
                "Mon peuple, tes dirigeants t'égarentet ils effacent la voie dans laquelle tu marches". Esaïe 3:12. Comment en est-on arrivé là ? Une explication fort plausible est que l'esprit de Jézabel agit dans l'Eglise et enseigne aux serviteurs de Dieu à manger "des viandes sacrifiées aux idoles" Apocalypse 2:20 (8). Comme dans tout processus d'éducation, on commence, ici aussi, au niveau le plus élémentaire : celui des images "religieuses" décoratives, des raisonnements charnels, des prétextes et des justifications, et on assure que les choses n'iront pas plus loin. Mais Jézabel sait que tout homme a un cœur idolâtre, et qu'une fois qu'on a affiché une image, en un clin d'œil on fléchit le genou. Ainsi, une fois que les rudiments ont été assimilés, les élèves progresseront presque immanquablement vers une forme d'idolâtrie de type papal. A moins qu'on ne se garde avec une extrême vigilance du tout premier pas, l'aboutissement est inévitable. Puisque Christ est le centre du christianisme, toute image qui cherche à Le représenter devient une image privilégiée par rapport aux autres. Bien que cette image ne soit pas Christ, et qu'elle ne donne pas de Lui une représentation fidèle, dans la pensée de l'observateur, elle finira par être considérée comme telle. Et c'est même certainement le cas dès l'abord, sinon, pourquoi accrocherait-on sur un mur le portrait d'un parfait inconnu ? Demandez au propriétaire du tableau : "Qui est-ce ?" et sans hésiter il répondra : "C'est Jésus", sans s'appuyer sur autre chose que sur le consensus général ; mais justement, ce tableau n'est pas Jésus. Il réunit au contraire les conditions pour être une idole, c'est à dire une fausse représentation de Dieu. Etant sûr qu'il s'agit de Jésus, celui qui possède le tableau est obligé, par respect pour le Christ, d'honorer cette représentation, mais après l'avoir "honorée" il sera amené à la "respecter", et après l'avoir respectée, il en arrivera à la "vénérer". Immanquablement, il y aura là une malédiction, et il va la lier autour du cou de ses enfants, de ses petits-enfants, et de ses arrière-petits-enfants.
                Il est à craindre que cet avertissement ne tombe dans l'oreille de sourds. Beaucoup de ceux qui se disent chrétiens prennent la question de l'idolâtrie à la légère. Ils se justifient de la façon suivante : "Je suis sauvé, et j'utilise des images, des films et des vidéos de Christ. C'est pourquoi les images, les films et les vidéos de Christ ne peuvent en aucun cas être mauvais." Dans ces conditions, ce n'est plus Dieu qui est l'arbitre du bien et du mal, mais la créature. Le saint don du salut devient sujet de présomption ; on en fait un sujet de licence pour faire ce qui plaît. La Parole de Dieu n'est plus alors le fondement de ce qu'on croit : ce qu'on croit devient principe d'interprétation de la Parole de Dieu. En réalité, la volonté propre du "chrétien" devient alors l'arbitre qui régit la vérité de l'Ecriture. Quelle difficulté aura-t-on dès lors à adopter l'enseignement officiel du Catholicisme, selon lequel "en s'incarnant, le Fils de Dieu a inauguré une nouvelle 'économie' des images" (9), et à réduire la Parole du Seigneur à l'état d'un "associé bailleur de fonds" ?
                Aucun de nous, semble-t-il, n'est jamais bien loin de l'infection de l'Egypte. Elle s'attache à nos vêtements et nous fait signe de retourner en arrière pendant les veilles de la nuit. Si nous ne prions pas et ne restons pas vigilants, nous succomberons, peut-être pas tout de suite, mais peu à peu, pas après pas. Des choses qui nous laissaient autrefois indifférents deviendront de véritables besoins. Retenez bien ceci : les images que cette génération-ci accroche dans le temple seront les idoles auxquelles la génération suivante rendra un culte. On n'hésite guère à introduire l'adjectif "sacré" devant le mot "image", et par la suite cela conduira à la vénération. Combien de chrétiens ont pris la défense de tel tableau de Christ accroché sur leur mur, disant qu'ils ne rendent pas de culte à l'image, mais à Celui que l'image représente ! Croient-ils vraiment honorer Dieu par ce genre de sophisme ? En fait, ils adoptent la position des papistes d'aujourd'hui, et suivent les principes des païens d'hier. Dans les sociétés où vivaient les païens de l'antiquité il y avait pléthore de statues et de sanctuaires dédiés à toutes les divinités. Ces gens idolâtres croyaient aussi que s'agenouiller devant leurs images, c'était rendre un culte aux dieux qu'elles représentaient. Vraisemblablement cette association, alliée à la superstition naturelle, donnait à l'adorateur l'impression que l'idole était douée de sensibilité ; mais c'est un argument de plus contre l'image, et non en sa faveur. L'Eglise de Rome, dans laquelle la vérité s'incline à nouveau devant la superstition, ne dit-elle pas que certaines de ses idoles s'animent miraculeusement ? Ses fidèles attestent qu'il y a des statues qui bougent, qui pleurent, et qui saignent. (10) Voilà l'héritage, partout où il y a de idolâtrie.
Seigneur, que veux-Tu que je fasse ?
                Que dire de plus ? Dans les multiples portraits que l'on tente de faire du Christ, les visages ont certains traits communs : la barbe soigneusement taillée, les longs cheveux, les traits efféminés, le regard placide et mélancolique. Cependant, pour inquiétante que soit cette convergence, elle est hors de notre propos. Combien y a-t-il de chances qu'un artiste, quel qu'il soit, parvienne à reproduire correctement les traits du Jésus historique en comptant sur sa propre inspiration ? Si les traits ne sont pas ceux de Christ, ils sont une fausse image du Fils de Dieu, et donc, par définition, une idole. Ou alors nous faut-il croire les dires de certains spirites, qui prétendent que Dieu a dirigé leur main, et que c'est Dieu qui a inspiré leur œuvre ? On aurait là une idole divinement inspirée : à Dieu ne plaise ! Puisque le Christ Jésus est Dieu manifesté dans la chair, il y a là une vérité qui Le soustrait à tout jamais au domaine de l'inspiration artistique pour Le placer dans le royaume de la Révélation Divine : "Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux." "Petits enfants, gardez-vous des idoles."
Notes :
1. Dieu jettera tous les idolâtres dans "l'étang brûlant de feu et de soufre : cela, c'est la seconde mort." Apocalypse 21:1-8, Actes 17:29-30, et Romains 1:22-25
4. Le Nestorianisme est une hérésie qui tient son nom de Nestorius, né en Syrie et mort en l'an 451 de notre ère. Selon sa doctrine, Jésus avait deux personnes distinctes. Cette controverse a trouvé une solution biblique en 431au Concile d'Ephèse, où il fut démontré que le Christ a deux natures en une Personne unique. Quant à la question de savoir si les deux natures peuvent se fondre en une seule, si on peut les confondre ou les séparer, un Concile ultérieur, celui de Chalcédoine (451) a démontré d'après la Bible que jamais ces deux natures ne peuvent être confondues, et qu'elles ne peuvent pas non plus être séparées.
 5. 2003 Reuters Limited 20/06/03
6. Les Orthodoxes grecs vénèrent et baisent les icônes. Il s'agit de tableaux, non de statues. Ils font valoir le fait que "l'usage des icônes a été défendu et soutenu lors du septième Concile Œcuménique. De nos jours on célèbre encore les conclusions de ce Concile comme étant 'le triomphe de l'Orthodoxie', et les icônes continuent de jouer un rôle central dans la foi et la pratique des Orthodoxes." www.fact-index.com/e/ea/eastern_orthodoxy.html
7. Ep.ix, 105, dans P.L., LXXVII, 1027
8. Apocalypse 2:20 Elle s'est livrée à son commerce avec un succès inégalé, depuis Babylone jusque en Inde. Mais son plus grand chef d'œuvre, l'Eglise de Rome actuelle, fait agenouiller ses adeptes devant un crucifix (qui est une idole) pendant que le prêtre élève devant ce dernier l'hostie, l'oblation du "sacrifice non sanglant" de la Messe ; au cours de cet acte solennellement orchestré, les fidèles, à leur tour, mangent cet objet qui a été sacrifié aux idoles, conformément à l'accusation d'Apocalypse 2:20. Comment en est-on arrivé là ? Pas en un jour : Jézabel a donné son enseignement étape par étape, en commençant par les leçons les plus élémentaires : des images sur les murs de maisons pour donner l'inspiration et pour enseigner les illettrés, les statues censées représenter "les saints", Christ et d'autres. Toutes ces choses constituaient de pieuses décorations dans les églises, etc. Mais l'aboutissement est inévitable. Soyez sûrs que si le Seigneur tarde à venir, ces mêmes églises évangéliques qui tolèrent les images en mettront une sur la table de communion à côté des éléments (peut-être que certaines le font déjà) et par la suite, elles la placeront dans un retable, s'inclineront devant, et mangeront leur pain. Ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à la répéter. Cette Jézabel que toléraient les anciens de Thyatire est tolérée dans le mouvement évangélique actuel : le résultat est garanti.
9. Catéchisme de l'Eglise Catholique, paragraphe 2131.
Editions Centurion/Cerf/Fleurus/Mame/Librairie Editrice Vaticane, Paris 1998
10. US News & World Report, 29/03/93 : Le cas de la Madone qui pleure, pp. 46-50

mercredi 10 juillet 2013

La fausse doctrine du Logos et du Rhema

Séductions - Fausses doctrines 

Article écrit en 1985 par Andrew S. Richardson. 

 Cette fausse doctrine sape la foi de nombreux Chrétiens. L'auteur rétablit la vérité. (Full Gospel Ministries, 26 Westfield Avenue, WOKING, Surrey, GU22 9PH - Angleterre) En ces temps de la fin, nous sommes appelés à combattre pour la Foi qui a été transmise par le Seigneur à Ses saints (Jude 3). C'est en gardant ce passage à l'esprit que j'ai écrit cet article. Nombreux sont ceux qui pervertissent la vérité des doctrines essentielles de l'Ecriture, et qui la remplacent par leurs propres enseignements. Car ceux qui supportent la saine doctrine sont très peu nombreux aujourd'hui dans l'Eglise (2 Timothée 4 :3). Nous devons donc combattre pour la foi. Cela signifie que nous devons adhérer à TOUS les enseignements de la Bible sans aucun compromis. Car ceux qui défendent la Foi sont journellement attaqués par les dirigeants de la religion et de ce monde. Mais ils le sont aussi, et c'est triste à dire, par les responsables charismatiques. Quel est donc cet enseignement du Logos et du Rhema ? C'est un enseignement qui empêche les Chrétiens d'exercer la foi dans les promesses écrites pour eux dans la Parole de Dieu. Ceux qui répandent cet enseignement erroné disent que vous devez recevoir une révélation personnelle et particulière de la Parole écrite, avant de pouvoir croire à tel passage de la Bible, et le réclamer par la foi. Ils affirment que parfois, Dieu n'accomplira pas ce qu'Il a promis de faire dans Sa Parole, parce que cela peut ne pas être Sa volonté pour vous, que ce soit une promesse de guérison, de bénédiction financière, d'exaucement d'une prière de foi, de baptême dans le Saint-Esprit, ou de tout autre miracle. Ils disent aussi que la révélation que nous recevons par la Parole écrite seule ne suffit pas pour servir de fondement à notre foi, et que nous avons besoin d'une révélation spéciale nous assurant que cette Parole écrite nous concerne personnellement. Il faudrait donc que nous recevions à chaque fois une révélation divine personnelle, nous assurant que ce passage ou verset particulier de la Bible est bien la volonté de Dieu pour nous. Cette doctrine affirme donc qu'il serait présomptueux de notre part de nous emparer par la foi d'un passage particulier de la Bible, sans avoir d'abord reçu la révélation personnelle que ce passage est bien la volonté de Dieu pour nous. Dès que nous avons reçu cette révélation, nous pouvons alors agir par la foi, et recevoir la promesse. Les partisans de cette doctrine disent aussi qu'il existe deux mots grecs différents pour exprimer la Parole écrite de Dieu, et la révélation particulière qui vous concerne personnellement, et qui vous permet d'appliquer alors la Parole écrite à votre besoin. Ces deux mots grecs seraient "Logos" et "Rhema". Le Logos serait la Parole écrite de Dieu, et le Rhema serait votre révélation personnelle de cette Parole. Cela signifie que le Logos, la Parole écrite, n'aurait aucune signification pour un Chrétien, tant qu'il n'aurait pas reçu un Rhema personnel lui montrant que cette Parole le concerne personnellement, et qu'il peut alors la saisir par la foi. Pourtant, ces deux mots grecs signifient tous les deux "Parole". Cette doctrine découle des enseignements des "nouveaux théologiens orthodoxes", qui affirment, entre autres enseignements erronés, que le Rhema est la Parole de Dieu qui vous concerne personnellement, alors que le Logos est la Parole de Dieu qui concerne tous les hommes, d'une manière universelle. La Parole de Dieu qui s'applique à votre cas personnel devient donc votre Rhema. C'est cette partie de la Parole écrite qui devient vivante dans votre cœur. Si cette Parole écrite vous parle et vous fait du bien, elle devient votre Rhema, la Parole de Dieu pour vous. Je le répète, le point fondamental de cette doctrine est d'affirmer que toute la Parole écrite constitue le Logos, et que vous devez recevoir votre Rhema personnel, confirmant pour vous cette Parole écrite, pour que cette portion de la Parole écrite vous concerne personnellement, et que vous puissiez agir par la foi en vous appuyant sur elle. La conséquence, c'est que vous pouvez donc choisir dans la Parole écrite les passages qui vous conviennent, selon que vous ayez reçu ou non votre Rhema correspondant ! Cette doctrine affirme que vous ne pouvez réclamer pour vous aucune des promesses écrites dans la Bible, tant que vous n'avez pas reçu dans votre cœur cette révélation personnelle, ce Rhema qui vous montre que c'est bien la volonté de Dieu de vous donner cette promesse, parce que vous le sentez dans votre cœur. Il serait donc présomptueux de vous emparer de la moindre des promesses de Dieu, sans avoir reçu votre Rhema, ou ce sentiment dans le cœur que cette promesse est bien pour vous. Que dit la Bible ? La Bible ne dit nulle part que le Rhema est une révélation particulière et personnelle de la Parole de Dieu. De même, la Bible ne mentionne nulle part que le Logos est la Parole écrite. Cette croyance détruit la foi en la Parole écrite de Dieu. Car nous ne pouvons plaire à notre Père que si nous avons la foi (Hébreux 11 :6). Cette fausse doctrine annule aussi les exhortations de Jésus, qui nous demande de croire en Dieu et d'avoir foi en Sa Parole. En outre, Dieu veut que nous parvenions à la maturité en exerçant notre foi en la Sa Parole écrite, qui est pleine de promesses pour nous. La Bible nous dit que toute Ecriture est inspirée de Dieu (2 Timothée 3 :16). Le passage grec dit en fait : "Toute Ecriture vient du souffle de Dieu". La Bible tout entière, du premier au dernier verset, est une Parole qui a été inspirée par Dieu à l'homme. Les auteurs humains n'ont fait que mettre par écrit, dans une parfaite fidélité, la révélation divine infaillible qu'ils ont reçue. Le fait de dire que l'on ne peut pas croire un passage de cette Parole écrite, sans avoir reçu une révélation particulière qu'il nous concerne personnellement, revient à dire que Dieu est un menteur. Car Sa Parole subsiste pour toujours dans les cieux. C'est pour cela que nous recevons chaque verset de cette Parole au moment où nous l'acceptons avec foi : "C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :24). "Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (Hébreux 11 :1). "A toujours, Ô Eternel ! Ta parole subsiste dans les cieux" (Psaume 119 :89). La Parole de Dieu nous révèle le caractère de Dieu, Sa nature et Ses attributs. L'une des caractéristiques du Seigneur est Sa fidélité. Il restera toujours fidèle à Sa Parole. Si Dieu n'était pas fidèle à Sa Parole, cela reviendrait pour Lui à nier Sa propre existence ! C'est pour cette raison qu'il est écrit dans le Psaume 138 :2 : "Car ta renommée s'est accrue par l'accomplissement de tes promesses". Nous avons besoin de connaître la Parole écrite, la Bible, qui nous permet de mener une vie sainte au milieu de ce monde corrompu, et d'être des témoins effectifs de la puissance de Dieu. Mais la seule manière d'y parvenir est d'obéir à la Parole de Dieu que nous connaissons, Sa Parole écrite, et en nous l'appropriant par la foi. Beaucoup de gens connaissent la Bible. Mais ils ne connaissent pas la joie que procure le fait de la vivre et de la mettre en pratique par la foi. Dieu exige l'obéissance à Sa Parole. "Samuel dit : L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim" (1 Samuel 15 :22-23). La seule manière d'obéir à la Parole de Dieu est d'avoir foi en la Parole écrite, sans attendre une révélation particulière, une sensation, un songe ou une vision, ou encore une prophétie personnelle ou une voix venant du ciel, pour nous confirmer que cette Parole est bien pour nous, afin de nous permettre d'y croire et de lui obéir. Toutes ces choses ne sont que des excuses pour libérer le Chrétien de sa responsabilité d'agir par la foi et d'obéir à la Parole écrite de Dieu. Si des hommes et des femmes ne prennent pas au sérieux la Parole écrite de Dieu, et ne lui obéissent pas, Dieu les délaissera pour Se tourner vers des serviteurs plus dociles et plus obéissants. Dans l'Ancien Testament, la foi d'un saint était toujours jugée en fonction de sa fidélité à Dieu. La foi ne consiste pas seulement à dire quelque chose. Elle consiste à obéir, et à agir concrètement selon ce que Dieu demande. Une foi véritable produira toujours des œuvres de foi. "Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ?" (Jacques 2 :20). Jacques a dit aussi que "la foi sans les œuvres est mortes" (verset 26). Une foi qui n'est pas suivie d'obéissance n'est qu'une simple croyance intellectuelle. Ainsi, cet enseignement sur le Logos et le Rhema ne peut que détruire la foi. Nous croyons tous en Jean 3 :16 : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle". Chaque Chrétien a été ce "quiconque" qui a cru en l'Evangile du salut ! Jésus a dit aussi : "Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible" (Matthieu 17 :20). Il a dit encore : "Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :22-24). Il est intéressant de remarquer que le "quiconque" de Jean 3 :16 correspond au "quelqu'un" de Marc 11 :22. Le Seigneur Jésus nous appelle à accomplir les mêmes œuvres que Lui, et même des œuvres plus grandes encore, si seulement nous avons foi en Dieu : "Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils étaient à table ; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient" (Marc 16 :14-20). Le Seigneur n'a pas dit : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront reçu leur Rhema venant du ciel" ! En outre, si l'on pousse à l'extrême cet enseignement du Logos et du Rhema, cela signifie que Dieu enverrait des hommes et des femmes en enfer, parce qu'ils n'auraient reçu de Lui aucun Rhema personnel, ce qui ne leur aurait donc pas permis de croire en Jean 3 :16 ou en d'autres passages qui concernent le salut. Sans Rhema, on ne pourrait pas savoir si c'est la volonté de Dieu de nous sauver ou non ! Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Dieu envoie des hommes et des femmes dans l'enfer éternel parce qu'ils n'ont pas voulu croire, pas parce qu'ils n'ont pas pu croire ! Ils n'ont pas voulu pas se détourner de leur péché et se repentir devant le Seigneur. Jésus a dit : "Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !" (Jean 5 :40). Cela nous montre que les hommes peuvent décider eux-mêmes de croire ou de ne pas croire. C'est le même mécanisme ! De même, pour croire que Jésus est le Fils de Dieu et qu'Il est mort pour vous, il faudrait que vous receviez votre Rhema, pour vous révéler que tous vos péchés ont été pardonnés et effacés par le sang de Jésus ! Si vous chutez dans un domaine particulier, il vous faudrait à nouveau recevoir un Rhema pour savoir que ce péché particulier a bien été pardonné, même si vous avez demandé pardon au Seigneur. Tout cela n'a absolument aucun sens ! Car le Seigneur nous a constamment répété dans Sa Parole écrite que, si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et que Son sang nous purifie de tout péché (1 Jean 1 :9). "Mon âme, bénis l'Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c'est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l'aigle… Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions" (Psaume 103 :1-5, 12). Dès que nous venons à Dieu dans la repentance, Il attend que nous croyions ce qu'Il dit dans Sa Parole écrite, sans attendre une révélation supplémentaire venant du ciel, ce qui ne fait que donner à Satan une occasion d'attaquer nos pensées et de nous rendre inefficaces dans la prière. Le fait de ne pas être sûr que nos péchés sont effacés et pardonnés, quand nous nous sommes réellement repentis, revient presque à dire que le sang de Jésus et Son sacrifice accompli pour nous au Calvaire ne sont pas suffisants pour apaiser la colère de Dieu ! "Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné !" (Psaume 32 :1). Dieu attend que nous ayons foi en Sa Parole écrite ! Le thème central de la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse, est la foi. Il est écrit dans Genèse 1 :1 : " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre". Le tout premier verset de la Bible ne tente même pas de prouver l'existence de Dieu, il affirme simplement l'existence de Dieu. Nous devons accepter toute la Bible par la foi. Dieu le Père, comme Jésus et les apôtres, sous l'onction du Saint-Esprit, ont toujours réprimandé ceux qui étaient incrédules, surtout ceux qui auraient dû normalement avoir la foi. Les enfants d'Israël ne sont pas entrés dans la Terre Promise à cause de leur incrédulité. "Et lorsque l'Eternel vous envoya à Kadès-Barnéa, en disant : Montez, et prenez possession du pays que je vous donne ! vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre Dieu, vous n'eûtes point foi en lui, et vous n'obéîtes point à sa voix" (Deut. 9 :23). Voir aussi le Psaume 78. Jésus a repris Ses disciples pour leur incrédulité, après Sa résurrection (Marc 16 :14), comme Il l'a fait à d'autres occasions (Matthieu 6 :30-34 ; 8 :23-27 ; 14 :25-33). Jésus n'a pas félicité Pierre parce qu'il avait été le seul des douze apôtres à pouvoir marcher sur l'eau. Mais Il lui a reproché son incrédulité, à cause de laquelle il a coulé. Jésus ne l'a pas non plus félicité parce qu'il avait reçu son Rhema, qui lui avait permis d'obéir et de marcher sur l'eau ! Mais il l'a repris à cause de son incrédulité. Les apôtres ont aussi repris les Chrétiens pour leur manque de foi. "Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent… Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance" (Hébreux 4 :1-2, 11). "C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert, où vos pères me tentèrent pour m'éprouver, et ils virent mes œuvres pendant quarante ans" (Hébreux 3 :7-9). "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre" (Jacques 1 :5-6). Douter, c'est ne pas croire. La Bible nous dit aussi que toute incrédulité est un péché : "Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché" (Romains 14 :23). Pourquoi Dieu le Père, Jésus et les apôtres, qui ont été les instruments par lesquels le Nouveau Testament a été écrit, auraient-ils réprimandé ceux qui étaient incrédules, s'il était vrai que ceux-ci ne pouvaient pas croire, à moins d'avoir reçu leur Rhema venant du ciel ? Si la doctrine du Logos et du Rhema venait vraiment de Dieu, Il n'aurait pas manqué

Vision des deux réveils de la fin des temps reçue par un frère canadien en mars 2006.

Article de Henri Viaud-Murat

L'un de ces deux réveils viendra de Dieu, mais l'autre non !
Un frère du Québec nous a récemment transmis cette vision. Il nous a semblé important de la publier, car elle confirme nos propres convictions. "Vision de Patrick E. : Voici la vision que j'ai reçue de Dieu concernant un vrai réveil et un faux réveil contrefait. Cette vision m'a été donnée le 4 mars 2006."
La,vision :
"Tout est noir, et je vois une personne qui marche d'un pas légèrement cadencé, juste un peu plus rapide que l'allure normale. Elle marche vers un but, tout droit devant elle, d'un pas assuré, solennel et résolu, un peu comme marcherait un guerrier, un révolutionnaire, avec fermeté. Elle brille comme une lumière dans l'obscurité. J'ai vu ensuite quelques autres personnes dans le lointain, elles étaient brillantes et éclairaient la nuit qui régnait tout autour, et elles allaient dans la même direction.
"Alors Dieu m'a dit : "Ce sont ceux qui me restent fidèles et qui marchent dans la sainteté, la justice, l'obéissance, le brisement et une complète soumission à MA VOLONTE. Regarde ce que je vais faire, Patrick." Et j'ai vu ces personnes se rassembler en petits groupes de deux ou de trois, puis à mesure des arrivées, les groupes grandirent de 5 jusqu'à 10 personnes, et la lumière s'est intensifiée. C'était comme un coucher de soleil derrière les montagnes, un lever de soleil sur l'océan, ou encore une rose en pleine éclosion.
"Ce que j'ai vu ensuite m'a fait éclater en pleurs et sangloter au point de ne plus pouvoir continuer à décrire ce que je voyais. Ma femme me disait : "Dis-moi ! Que se passe-t-il ?" Au bout de quelques minutes je fus capable de maîtriser mes pleurs pour continuer à raconter ce que je voyais. Alors que le Seigneur rassemblait ses fidèles par petits groupes, la puissance de Dieu vint comme dans le Livre des Actes, proclamer le véritable Evangile de Jésus-Christ : la repentance, la sainteté et la délivrance du péché.
"Le Seigneur parla : "C'est le réveil que j'amène, il commence avec les personnes qui ont été appelées à un réveil personnel et qui marchent d'un pas droit, sûr et ferme, d'une manière solennelle et sérieuse, comme des révolutionnaires, des guerriers, des lumières dans l'obscurité. Mon reste marche dans la sainteté, dans la justice et l'obéissance, le brisement et une complète soumission à MA VOLONTE, et je les rassemble".
"Puis la vision changea.
"Maintenant, ce que je voyais était comme un film obscur ou une vidéo avec peu d'éclairage. Je vis comme des clips vidéo de personnes dansant et se trémoussant. J'en vis d'autres qui tombaient, criaient, sautaient et chantaient. Ils étaient une grande multitude, comparés au petit nombre que je venais de voir dans la première partie de la vision. Beaucoup venaient par grands groupes et remplissaient des auditoriums et des stades, à l'inverse des premières personnes qui se rassemblaient par petits groupes. Certains même, qui étaient des lumières dans la première partie furent attirés dans ces groupes.
"Je voyais les gens danser et battre des mains, certaines personnes étaient secouées et criaient, c'était une puissante force émotionnelle, donnant dans le sensationnalisme. Des esprits charnels et sensuels se faisaient passer pour le Saint-Esprit. De grands miracles avaient lieu, des signes et des prodiges. Les gens disaient : "C'est le réveil pour lequel nous avons prié depuis si longtemps ! Le réveil prophétisé ! C'est l'effusion du Saint-Esprit, un mouvement puissant de Dieu !" Mais le Seigneur me dit : "Patrick, il ne vient pas de moi, il vient de Satan, c'est une contrefaçon ! Et beaucoup seront séduits et mystifiés par cette imposture de l'ennemi."
"Et la vision changea à nouveau.
"Maintenant, je voyais les deux parties de la vision côte à côte, comme sur un écran partagé. Elles grandirent en intensité, à proportion égale ; comme le vrai réveil croissait en puissance, le faux réveil croissait en nombre, et lorsque le vrai réveil croissait en nombre, le faux réveil croissait en signes et en prodiges mensongers. Le Seigneur dit : "Ce n'est pas une vision de l'avenir, elle a déjà commencé et s'accentuera avec le temps qui passe. En ce moment même, l'ennemi s'active contre ce que je fais."
"Conclusion.
"Le Seigneur est en train de produire un réveil en ces derniers temps, tel que nous n'en avons jamais vu, et il commence avec vous. Le Seigneur appelle à se séparer, Il appelle à la sainteté et à la justice selon Dieu. Il désire que nous marchions dans l'obéissance et dans une entière soumission à SA volonté. Ne péchez pas, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, soyez morts à votre chair et vivants EN Christ. Avancez d'une manière sobre, solennelle et sérieuse devant le Seigneur, avec une sainte et respectueuse crainte de Dieu.
"Si vous attendez une grande effusion émotionnelle avec des signes et des prodiges, vous allez manquer le réveil. Le réveil commence avec vous. Recherchez le Seigneur et continuez avec Lui en devenant de plus en plus proches de Lui chaque jour. Que le sang et la grâce de Jésus brisent les liens de votre chair et produisent en vous une vie Sainte et Juste. Demandez au Seigneur de vous montrer ce qui vous tient éloignés de ce qui est pur et parfait, peu importent la douleur et le prix à payer. Demandez au Seigneur d'exposer chaque chose qui vous retient de vous tenir tout près de Lui pour donner toute la gloire à Son royaume, en renonçant à tout ce qu'Il vous dévoilera.
"Que votre vie soit un vivant sacrifice, comme l'offrande d'un breuvage versé devant le Seigneur pour Sa gloire et en Son honneur. Il y a bien des choses qui nous tiennent éloignés du Seigneur, culturelles, sociales et religieuses, qui nous séparent de Dieu et nous empêchent de marcher par l'Esprit. Priez que Dieu mette ces choses à la lumière et mettez-les à mort, qu'importe la difficulté. Si vous ne réalisez pas que le réveil commence avec vous individuellement, vous risquez de le manquer.
"Le Seigneur vous appelle aujourd'hui, repentez-vous de votre tiédeur et de votre attitude nonchalante concernant le péché dans votre propre vie et dans la vie de ceux qui périssent et plongent en enfer tous les jours autour de vous. Le Seigneur vous appelle aujourd'hui à laisser le sang et la grâce de Jésus produire en vous la sainteté, et des rivières de justice couleront de vous pour devenir le sel de la terre dans un monde décadent. Vous serez la lumière qui l'emportera sur les ténèbres.
"Que ferez-vous à l'appel du Seigneur ? Voulez-vous décider de L'aimer de tout votre cœur, de toute votre pensée, de toute votre âme et de toute votre force, de prendre votre croix, de mourir à vous-même et de LE suivre en renonçant à tout, et Le rechercher de tout votre être ? Sortez, séparez-vous, et recherchez l'obéissance sainte et juste envers Dieu.
"ATTENTION ! Ne soyez pas trompés par ces contrefaçons émotionnelles et sensuelles qui surgiront, et que les églises appelleront "réveil". C'EST UNE ASTUCE DE L'ENNEMI ! Si vous entendez dire que le réveil est dans la ville toute proche, dans le département voisin ou même dans votre propre ville, je vous en prie, souvenez-vous de cet avertissement. Il y aura des danses, des chants et des cris à profusion, qui sembleront être vrais. De grandes charges émotionnelles qui feront tomber les gens, sauter et crier, pleurer, sangloter, mais cela ne viendra pas de Dieu. Nombreux seront ceux qui crieront : "Paix, paix !"
"Mais ceux qui servent Dieu auront le discernement, au-dessus de ces dons, ils seront prêts à mourir plutôt que de vivre un mensonge, malgré les signes et les prodiges qui se produiront dans les églises, au cœur du faux réveil. Si vous vous trouvez dans ce "réveil" et qu'il n'est pas sérieux, respectueux, saint et juste, et si vous ne voyez pas l'amour de Dieu et la crainte de Dieu, FUYEZ POUR SAUVER VOTRE VIE, et avertissez ceux que vous connaissez. Ces esprits sont forts et extrêmement puissants. Sortez des bâtiments et ne soyez pas trompés par les signes et prodiges que vous verrez. Je vous en supplie, souvenez-vous de cet avertissement, car je sais que beaucoup seront mystifiés et même, si cela est possible, attirés de la réalité vers la contrefaçon. Je sais aussi que certains d'entre ceux qui liront cette mise en garde se souviendront et seront épargnés.
"La véritable armée du réveil sera faite de bandes de "révolutionnaires des Forces Spéciales," avec une mission à accomplir, et le faux réveil que Satan fera surgir ressemblera à une bande "d'Indiens sauvages" ou de "guerriers tribaux" dansant et hurlant des cris de guerre.
"La véritable armée du réveil attaquera l'ennemi dans sa forteresse : le péché. Sa mission sera de gagner les âmes des hommes au travers de la puissance du Saint Esprit. Cette armée s'activera à libérer le peuple de l'esclavage du péché au travers du message de la croix, et regardera tomber les forteresses du péché.
"La contrefaçon satanique s'emploiera à faire changer les lois sur la moralité, ce qui aura pour résultat une moralité contrainte et non le salut. L'armée de Dieu cherchera à sauver ce qui était perdu, dans les rues et les avenues. L'armée de Satan essayera de faire changer les lois pour empêcher le péché, mais n'aboutira au salut de personne. "Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera."
"Satan tu es averti ! Dieu prépare une armée du Réveil qui détruira les forteresses de ton royaume, et Jésus prépare Son épouse pour Lui-même, pure et sans tache.
"Dieu vous appelle à prendre une décision en ce moment même ! Qu'allez-vous répondre ?"
Note de Parole de Vie :
Nous voudrions ajouter un bref commentaire sur les signes, les miracles et les prodiges. Le fait que le faux réveil sera accompagné de signes, de miracles et de prodiges mensongers ne signifie nullement que les signes, les miracles ou les prodiges n'accompagneront jamais le vrai réveil ! Au contraire, nous croyons que le Seigneur produira des signes, des miracles et des prodiges véritables au milieu de Son petit reste fidèle, comme au début de l'Eglise. Il ne faut donc pas que cette vision vous donne l'impression que le vrai réveil ne sera jamais accompagné d'aucun miracle, signe et prodige.
Le critère permettant de distinguer le faux réveil du véritable réveil ne sera donc pas la présence ou l'absence des signes, des miracles et des prodiges. Il nous faudra simplement le discernement de l'Esprit pour savoir d'où proviennent ces signes, ces miracles et ces prodiges. Les fidèles du Seigneur seront en communion avec Lui, et sauront écouter la voix de l'Esprit.
Le critère du véritable réveil sera l'accent placé sur la repentance, l'obéissance au Seigneur et à Sa Parole, la sainteté, le fruit de l'Esprit et la marche par l'Esprit ! Quand toutes ces choses constituent nos priorités absolues, nous ne pouvons pas nous tromper, et le Seigneur nous gardera de la séduction !